C’est sans doute parce qu’elle est issue d’une famille de tailleurs de pierre et marbriers que Bénédicte Roland Clarke a toujours su « tailler sa route ». De ses voyages et de la diversité de ses explorations artistiques, de chemins de traverse en voies royales, elle n’a eu de cesse de créer, de se découvrir, d’évoluer et d’enrichir ses pratiques en combinant librement les médias et les méthodes.
Née à Besançon en France en 1963, elle est âgée de 8 ans quand elle découvre le travail de la pierre avec son grand-oncle sculpteur, mais elle est alors bien loin de se douter que cette expérience influencera tout son parcours.
Devenue adulte, elle voyage à travers le monde et réside en Angleterre où, durant une période de stabilité, en 1997, elle se révèle à elle-même en travaillant aux côtés d’un artiste et décide de suivre des cours d’initiation à l’étude des corps nus dans des écoles locales. Elle intègre ensuite la prestigieuse Slade Art School de Londres qui lui conseille de poursuivre un cursus artistique.
En 2001, elle entre à la Cheltenham Art School où elle obtient une licence d’art plastique avec distinction du premier degré et reçoit le prix Lynn Chadwick. La bourse ainsi obtenue lui permet de parfaire sa formation en s’installant à Carrare pour y sculpter le marbre qui devient sa matière de prédilection. De retour en France à Beaune en 2005, elle obtient une équivalence délivrée par la commission de l’ENSA de Dijon et commence d’exposer son travail dans différents lieux en Bourgogne, notamment au Château de Chassagne-Montrachet et lors de la 1ère Biennale Internationale de Sculpture de Nolay et à la Serrurerie à Beaune.